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Il parcourt rapidement la hiérarchie ecclésiastique : à dix neuf ans, son oncle Clément VI le nomme cardinal le 28 mai 1348. Le jeune homme se rend à Pérouse pour suivre les cours de droit de Piétro Baldo degli Ubaldi. Il devient docteur en Droit canonique et théologien, fort habile d’après ses pairs. « Là, il gagna l’estime de tous par son humilité et sa grande pureté de coeur » (CE).
Cet homme habile et de gandes qualités morales, est de faible constitution physique. À la mort d' Urbain V, les cardinaux se réunissent en conclave à Avignon le 29 décembre 1370 et, dès le lendemain matin l'élisent pape à l'unanimité des voix. Il faut l'ordonner prêtre le 4 janvier 1371 pour l'ordonner pape le jour suivant. Il choisit le nom de Grégoire XI.
Ce mécontentement général est accentué, pour ce qui concerne les États pontificaux, par l'arrêt des préparatifs du retour du pape à Rome. En effet, après la trêve de Bruges du 27 juin 1375, Grégoire XI demande à Venise et à la reine Jeanne d'envoyer pour son voyage de retour à Rome, des galères dans le port de Marseille pour la période du 25/31 juillet 1375. Sous la pression du roi de France et dans l'espoir de la signature d'un traité de paix entre la France et l'Angleterre dont il peut mieux suivre l'élaboration à partir d'Avignon, Grégoire XI reporte sa décision.
Florence entre donc en rébellion ouverte d'où la guerre des 'Huit Saints' ainsi dénommée par allusion aux huit chefs que Florence s'était donné à cette occasion. Le pape réagit avec une vigueur extrême en mettant la ville de Florence au ban de la chrétienté ( 31 mars 1376 ), et place Florence sous interdit, excommuniant tous ses habitants. Cette implacable condamnation s'explique par le risque de voir le retour du pape impossible. Outre l'interdit prononcé contre la ville, Grégoire XI invite les monarques européens à expulser de leurs terres les marchands florentins et à confisquer leurs biens.
Le voyage de retour est bien connu, grâce à un fidèle compte rendu établi par Pierre Amiel de Brénac, évêque de Sinigaglia, qui accompagne Grégoire XI durant tout le voyage. Le départ d'Avignon a lieu le 13 septembre 1376 à destination de Marseille pour s'y embarquer le 2 octobre. La flotte pontificale fait de nombreuses escales ( Port-Miou, Saint-Nazaire actuellement Sanary, Saint-tropez, Antibes, Nice, Villefranche) pour arriver à Gènes le 18 octobre. Aprés des arrêts à Porto Fino, Livourne, Piombino, l'arrivée à Cornéto a lieu le 6 décembre 1376. le 13 janvier 1377, il quitte Cornéto, débarque à Ostie le jour suivant, et remonte le Tibre vers le monastère San Paolo. Le 17 janvier 1377, Grégoire XI descend de sa galère amarrée sur les berges du Tibre et pénètre dans Rome entouré des soldats de son neveu Raymond de Turenne et des grands seigneurs de la cour de Naples.
Dès son arrivée il travaille à la soumission définitive de Florence et des Etats pontificaux. Il doit faire face à la résistance des uns, ainsi qu'à l'indiscipline et les excés des troupes pontificales, comme le massacre de la population de Césène prés de Rimini où environ 4000 personnes furent tuées le 1er février 1377 par les compagnies bretonnes commmandées par le cardinal Robert de Genève, qui va devenir l'antipape Clément XII, avec l'appui de celles de Hawkwood. Les émeutes romaines quasi-continues induisent le pape à se retirer à Anagni vers la fin du mois de mai 1377. Cependant la Romagne se soumet, Bologne signe un traité, et Florence accepte la médiation de Bernabo Visconti pour aboutir à la paix. Progressivement remis de ses émotions, il revient à Rome le 7 novembre 1377. Mais, se sentant menacé, il envisage de rentrer à Avignon.
Comme son oncle Clément VI, le pape Grégoire XI a souhaité une sépulture dans l'église de l'abbaye de La Chaise-Dieu (Haute-Loire), mais les Romains n'acceptent pas de laisser emporter le corps, et il est enterré à Rome. Son tombeau que le peuple romain fait ériger par Oliviéri en 1585, se trouve dans le transept droit de l'église romaine de Sainte Marie la Neuve qui est devenue Sainte-Françoise Romaine lors de la canonisation de la sainte en 1608.
Les clefs de voûte de l'abbaye de La Chaise-Dieu portent les armes de Clément VI aux premières travées et de Grégoire XI aux dernières. Grégoire XI est le dernier pape de français. Instruit et pieux, il a cependant une certaine tendance au népotisme.
Après sa mort, s'ouvre le Grand Schisme d'Occident (1378-1417).
Dès son accession, il tente de réconcilier les rois de France et d’Angleterre, mais échouera dans cette mission. Il réussit cependant à pacifier la Castille, l’Aragon, la Navarre, la Sicile et Naples. Il déploie également beaucoup d’efforts pour réunir les églises grecque et romaine, pour entreprendre une nouvelle croisade, et pour réformer le clergé. Il doit néanmoins accorder rapidement toute son attention aux affaires turbulentes de l’Italie. En effet, le duc Bernabo Visconti de Milan, ennemi invétéré de la papauté, s’est emparé, en 1371, de Reggio et d’autres places que détenaient les vassaux du Saint-Siège en Italie. Quand Grégoire XI s’aperçoit que tous les moyens diplomatiques ont échoué, il place Bernarbo sous l’interdiction. Mais Bernabo contraint les légats qui lui ont apporté la bulle d’Excommunication à manger le parchemin sur lequel son excommunication est écrite, et les abreuve d’injures et d’insultes.
Grégoire XI lui déclare alors la guerre en 1372. Au début, Bernabo remporte quelques succès, mais quand Grégoire XI obtient l’appui de l’empereur, de la reine de Naples et du roi de Hongrie, puis prend à son service (contre 10 000 ducats sonnants et trébuchants) le condottiere anglais John Hawkwood, Bernabo penche pour la paix. En subornant certains des conseillers papaux, il obtient même une trêve favorable le 6 juin 1374.
Les choses auraient pu s’arrêter là, mais, comme ses prédécesseurs d’Avignon, Grégoire XI commet l’erreur fatale de nommer des Français comme légats et gouverneurs des provinces ecclésiastiques d’Italie. Or les Français ne sont pas familiers des affaires italiennes et les Italiens les détestent.
Les Florentins voient ainsi échapper des charges ecclésiastiques qui sont traditionnellement leurs (et de plus fort lucratives). Craignant qu’un renforcement de la puissance papale dans la péninsule n’altère leur propre influence en Italie centrale, ils s’allient avec Bernabo, en juillet 1375. Bernabo et les Florentins tentent de faire éclater des insurrections dans le territoire pontifical, spécialement chez ceux (et ils sont nombreux) qui sont exaspérés par l’attitude des légats du Pape en Italie. Ils réussissent si bien qu’en peu de temps le Pape est dépossédé de la totalité de son patrimoine.
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